Alors que la guerre est loin d'être terminée en Ukraine, chez nous, ça barde quelque peu. Contrairement à ce que l'on croit, la grogne paysanne se poursuit. Quand ce n'est pas dans le nord, c'est dans le sud que ça manifeste. Nos paysans en ont ras-le-bol des injonctions étatiques. C'est bien connu, trop de normes tuent la norme.
Une pagaille qui promet de ne pas se tarir avant longtemps. Qu'on ne me dise pas que je suis pessimiste, je suis tout simplement lucide. Le salon de l'agriculture promet d'être houleux. La colère des campagnes ressurgit à l'approche de ce fameux salon auquel le président et quelques personnalités se rendent chaque année.
En bref, l'entêtement de l'état à vouloir tout diriger de manière centralisée est désormais dans l'impasse.
Quand on a été banquier, on devrait savoir que l'argent ne fait pas tout et que ceux qui boulonnent tout au long de l'année commencent à ressentir de la grogne. Une grogne qui suit fidèlement celle produite par la précédente.
On dirait bien que les Gilets jaunes n'ont rien appris au chef de l'état qui persiste à tout vouloir maintenir dans une main de fer.