La conjoncture économique et politique est favorable à des événements insupportables. La tension aux USA était à son comble : la banque centrale américaine accepterait-elle de proroger les finances accordées au pouvoir central ? Les hésitations, ainsi que les tentations, étaient nombreuses : consentir à ce que Biden puisse bénéficier,via une allonge substantielle, de la trésorerie n'était pas gagné d'avance. En effet, un président doit se battre et surtout convaincre qu'il faut lui permettre de proroger la dette. Finalement, après bien des hésitations, le congrès a fini par desserrer les cordons de la bourse. Relever le plafond de la dette est une solution, la seule qui puisse permettre de poursuivre, notamment la livraison d'armements à l'Ukraine, les indemnités salariales....
Si le relèvement du plafond de la dette n'avait pas eu lieu, non seulement les USA auraient sombré dans la récession, mais surtout aurait entraîné avec ce refus l'ensemble de l'Europe et vraisemblablement d'autres pays. On peut deviner aisément le ouf de soulagement des trésoreries occidentales : si le dollar s'effondre, il entraîne dans son sillage les autres monnaies. Déjà que la situation n'a rien de mirifique, nous nous serions retrouvés dans un sale pétrin.
Tout ne va pas très bien dans ce monde, mais pour une fois, on est à même de poursuivre notre route sans avoir à craindre un effondrement de notre monnaie.
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