... que le président s'adressera à la nation lundi soir à 20h. Pour dire quoi ? Qu'il comprend la colère mais que cette réforme est juste ? Qu'il n'avait pas d'autre choix pour restaurer la souveraineté nationale en matière de flouze ? Qu'il a cherché l'équilibre monétaire pour éviter que les pensions de retraite soient diminuées (il en a été question) ?
Ecouterai-je ? P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non. J'me tâte... A moins que je n'oublie cette intervention dont je sais déjà qu'elle ne me convaincra pas : le gros œuvre n'en est qu'à ses débuts. Hélas ! Le détricotage de notre modèle social est déjà mis à mal et il semble que le réformateur en chef ne soit pas à court d'idées toutes plus mirobolantes les unes que les autres. Il ne sera satisfait que lorsqu'il aura tout détricoté.
Et demain sera fait selon sa seule volonté.