Qui a tort ? Qui a raison ? D'un côté, on restreint les libertés (il faut sauver Noël), de l'autre, on fustige l'attitude du gouvernement. Deux avis, deux opinions divergentes. Je viens d'apprendre que le pic d'infections serait stable, voire même sur une courbe descendante.
D'où ma double question : qui a tort, qui a raison ? Faut-il s'attendre à rester enfermés jusqu'à la saint-glinglin, nous priver de réunion familiale ? Ou bien pouvons-nous vivre sans entraves ? Certes, la pandémie n'est pas terminée, mais cela justifie-t-il de nous conter fleurette si le pic a été atteint et que la crise est, temporairement, en récession ? Certes, il se peut qu'un autre pic survienne, mais sont-ce les fêtes de Noël, et donc les réunions familiales, qui provoqueront un rebond ?
Une pandémie étant naturellement longue, il se peut qu'une sixième vague, puis une septième, etc... viennent troubler nos vies. Se pose alors la question inéluctable : quand sortirons-nous de ces moments anxiogènes où tout peut basculer ? Nul ne le sait. Alors, pourquoi persévérer dans une attitude restrictive d'enfermement systématique, et ce, quelle qu'en soit la raison ?
Il serait temps que l'état adopte une attitude plus positive et cesse d'imposer des contraintes répétitives qui n'empêcheront rien de ce qui peut advenir. On m'a toujours dit que "l'espoir est au bout du chemin". Autant expliquer ce qu'est une pandémie avec ses creux et ses vagues. Juste histoire de nous faire comprendre qu'on n'est pas encore sortis de cette cochonnerie et qu'il faut laisser du temps au temps. Autrement dit, expliquer calmement de quoi il retourne au lieu de nous bercer par des silences mensongers. Et surtout de cesser la litanie quotidienne du nombre des cas d'infestation, d'hospitalisations, de décès. C'est cette itération journalière qui influe sur le moral et donne l'envie de tout oublier. Alors qu'en expliquant à tout le monde que cette crise est passagère et qu'elle prendra fin quand le moment sera venu.
Il conviendrait, me semble-t-il, de ne pas prendre les gens du peuple pour de sombres idiots qu'il faut diriger au jour le jour, en les maintenant dans l'angoisse. Plus répressif, je ne connais pas.