Le seul sujet de conversation c'est le virus. La litanie des testés positifs, celle des contaminés hospitalisés et décédés... De quoi avoir constamment le bourdon. Et maintenant on s'aperçoit que enfants et jeunes adultes sont également concernés, contrairement à ce qui avait été déclaré l'an dernier.
Quand donc cessera ce passage du jeudi où tout cela est déclamé avec une gourmandise malhonnête : les précautions que la majorité applique n'est pas le cas de certains qui répandent leur saloperie à qui en veux-tu en voilà. Une inconscience propre à la jeunesse ? Peut-être. Mais pas que.
Et pendant que le virus nous nargue, les hôpitaux commencent à ressentir les effets de cette contagion qui se profile pire que la précédente. On ne peut pas pousser les murs. Alors on déprogramme des opérations vitales. Afin de prendre soin des inconscients qui jouent avec le feu, semant dans leur sillage le bidule invisible. Des malades sous respirateur dont il faut s'occuper tout au long des 24h. Et pour les retourner, il faut 5 personnes. Une réalité cruelle pour les soignants qui doivent plusieurs fois par jour manipuler ces malades sous sédatif. Mieux vaut ne pas être une grignette : un corps endormi pèse plus que son poids réel.