... certains membres de l'administration de la Maison-Blanche avaient pris la poudre d'escampette, ne supportant plus ce qu'ils y vivaient. Depuis l'invasion du Capitole par des trumpistes violents, ce sont des ministres qui démissionnent. On peut les comprendre : avoir partie liée à Trump n'est pas une référence bienvenue. Eh oui, l'hémorragie est bien entamée. Du coup, certains se contraignent à rester afin d'éviter le plus possible les frasques d'un Trump dont ils savent qu'il n'est pas un patron respectable.
Il y a la tentation de le virer avant la fin du mandat : on craint en effet que cet habitué de l'indécence ne commette d''autres frasques du style de celle qui a eu lieu le 6 janvier. Il serait en effet normal de le destituer, même s'il ne reste plus que deux semaines : son pouvoir de nuisance est réel et démontré depuis longtemps. On ne peut rien attendre d'un fou en proie à ses démons qui, même s'il admet que la passation des clés de la présidence sera normale, refuse encore de prononcer le mot défaite. Voilà un homme qui pratique une méthode Coué tellement récurrente que plus rien de ses foucades n'étonne.
Je viens tout juste d'apprendre que c'est la débandade : d'autres ministres de Trump démissionnent les uns après les autres. Qui va-t-il rester le 20 janvier prochain ? Le voilà bien seul. Il a annoncé qu'il ne transmettrait pas le flambeau à son successeur. C'est dire s'il est désemparé : tous les fuyards ne sont que des lâches qui laissent seul le commandant de bord dont le navire est en train de couler. Une telle cascade de démissions est le symbole d'une déchéance inéluctable. En outre, les démocrates appellent de leurs vœux un départ anticipé et certains républicains leur emboîtent le pas. Les journaux, eux aussi, appuient là où ça fait mal réclamant qu'il disparaisse au plus vite. Mike Pence a été contacté par courrier, mais osera-t-il entrer dans le jeu ?
C'est bien mal parti pour revenir en 2024...
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