Le Donald a repris ses déplacements car il entend bien être réélu. Ses adorateurs sont encore nombreux et dans certains états plus importants que d'autres, il entend convaincre ses fans que son adversaire détruira l'Amérique. Plus c'est gros, mieux ça passe.
Pendant qu'il fait le pitre et déambule, il ne s'adresse qu'à des convaincus de la première heure : des gens très religieux et surtout des blancs qui n'ont qu'une peur, passer après les autres races (le grand remplacement, un argument qu'on a beaucoup entendu). Ah la crainte d'être submergés... Ca colle parfaitement à la mentalité américaine qui est essentiellement composée d'émigrés blancs venus du continent européen. Un air connu, archi-connu, trop connu car répété à l'infini comme une évidence et qui deviendrait réalité insupportable pour ces adeptes de la violence faite aux autres (tout ce qui n'est pas moi est détestable, donc dangereux).
Et pendant qu'il pérore, son assise électorale est en train de s'effriter : l'économie, pour cause de virus malintentionné, est en perte de vitesse. Alors qu'avec son "America First", il avait réussi le tour de force de restaurer l'économie (sans pour autant résorber la totalité du chômage). Il n'avait misé que sur ce qui rapportait. En outre, il avait fait des cadeaux aux grandes entreprises en abaissant les impôts, donc au détriment du "petit peuple".
Alors ses déplacements, ses gesticulations et ses vociférations lui permettront-ils de renaître de ses cendres ? Rien n'est joué. Quand bien même nombre d'Américains ont déjà fait parvenir leur vote soit par la poste, soit, dans certains états, en le déposant dans des urnes mises en place par les gouverneurs [la confiance ne semble pas ce que Trump inspire. Sans compter que certains gouverneurs ont supprimé les bureaux de vote (un procédé largement litigieux)].
Il ne reste plus qu'à attendre...