Le feuilleton continue : si Boris Johnson persiste, il est contré par le "speaker" de la Chambre des Communes. Il ne voit pas pourquoi les parlementaires discuteraient de nouveau sur un texte qui n'a pas été approuvé deux jours plus tôt. Pragmatique John Bercow : un second vote n'obtiendrait pas davantage l'adhésion des parlementaires. L'amendement Letwin impose l'étude approfondie de l'accord proposé par Bruxelles tant que la législation nécessaire à son application n'aura pas été votée au Parlement. Une précaution indispensable me semble-t-il. D'où une sortie d'ici une dizaine de jours impossible. Sauf si B.J. expédie tout sous forme de No Deal. Mais là encore, il y aura bronca. Ce qui devrait entraîner une démission du 1er ministre.
La reine devrait se fâcher : non seulement elle n'écrit pas elle-même ses discours, mais de surcroît elle n'a pas le droit d'intervenir en matière politique. Drôle de règne, n'est-il pas ? A quoi sert donc un souverain qui est pieds et poings puisqu'il n'est là que pour le décorum ?
Petit plus : le point de vue d'un anglais et pas n'importe lequel