Les travaux ont repris. Et catastrophe, alors qu'on peignait une cloison, le plâtre s'est détaché aux deux tiers de la surface concernée. Pourquoi ? on en ignore la cause, mais selon le professionnel que nous avons rencontré afin de choisir le matériau idoine, ce serait dû à un support mal conçu. Eh beh, c'est bien beau d'habiter un vieil appartement, mais ça réserve quelques surprises désagréables. Et coûteuses. Le salon sent le ciment et trouble fortement mon odorat. Tant que ce ne sera pas sec, impossible de peindre. Du travail à moitié, ce n'est pas fait pour me plaire. Patienter quand on est pressé d'en finir, ça fout les boules. Et hier, j'avais le moral dans les chaussettes.
Pourtant, tout semblait baigner, je me voyais déjà récupérer le salon, le réagencer. Et merde ! Pour l'instant, mes voisins m'ont permis d'entreposer les meubles chez eux car ils sont partis en vacances. Mais rentrent demain après-midi. Quelle guigne !
Dommage que cet incident ne se soit pas produit plus tôt... !
Oui, j'ai les boules parce que je vais encore devoir vivre dans le bordel jusqu'à je ne sais quand. Revisiter une pièce du sol au plafond, c'est tout à fait faisable, mais quand on est encombré par ses meubles, quelle galère ! C'était si agréable de naviguer dans 24 mètres carrés avec aisance. Dès demain, ce ne sera plus pareil. Et je me demande si je ne rapatrie pas mon merdier (pardon ô meubles) dès ce soir afin de ne pas être dans la situation qu'au retour des voisins tout soit encore en train de stagner faute de fin de travaux (prévue initialement pour aujourd'hui).
Pfff ! Tout va s'entasser entre les deux chambres, la salle de bains, l'entrée, la cuisine, voire les toilettes. C'est à s'arracher la tignasse jusqu'au dernier poil.
Comment vais-je sortir de ce guêpier ?