Lorsqu'un certain humoriste tenant des propos racistes a été mis plus ou moins en examen, il y a eu des enquêtes. Le cher homme crie famine et pourtant, il a su tromper tout son monde. Non seulement il avait chez lui plus de 500 000 euros en liquide, mais qui plus est, il a lancé une souscription sur internet pour payer les amendes qui l'affligent. Le fisc, décidément, est sans pitié pour ce pauvre homme qui gagne sa vie comme il peut, avec ses petits talents et ses expressions douteuses. D'aucune le plaignent, crient à l'atteinte à la liberté d'expression, mais quand on est capable de tricher comme cela semble être le cas, c'est facile de crier au scandale et de susurrer très fort qu'on lui en veut. Ouais, pourquoi pas ? Mais tout de même, se livrer à des plaisanteries ou des galéjades racistes relève bien de la justice. D'ailleurs les condamnations ne sont pas faites pour les chiens et quand un juge se saisit d'une plainte, non seulement il l'étudie sur le fond et la forme, mais il prononce des condamnations. En fait, dès qu'on se fait remarquer, on est susceptible d'être redevable, en tant que citoyen, face à la justice. Et quand l'argent est détourné, il ne faut pas s'étonner d'avoir à rendre des comptes. Cette affaire, jamais qu'une de plus, montre que la notoriété ne signifie pas qu'on est innocent malgré de grandes déclamations. C'est à croire que plus on crie fort, plus on est justiciable. En fait, on dirait bien que les cris d'orfraie poussés haut et clair sont autant d'indices d'une culpabilité réelle. Dommage ! Quelle galère pour lui et son entourage ! Mais avaient-ils besoin de se faire remarquer ? La réalité rattrape les imbéciles qui se croient finauds, leurs ruses et leurs masques finissant toujours par être démontés. Donc, rien ne vaut l'anonymat. Là au moins, même si on est connu de son quartier, ça ne dépasse pas le coin de la rue. Tranquillité assurée.