... les cloches feront le voyage jusqu'à Rome (c'est ce qui se disait quand j'étais môme). Non, je n'ai pas acheté d’œuf de pâques (je n'aime pas le chocolat). Et pour tout dire, je me contrefiche de ces dates qui reviennent année après année, comme s'il était besoin de se faire croire que ces jours de fête nous rendent plus heureux que d'ordinaire.
J'ai longtemps participé aux festivités de Noël puisque j’acquérais un sapin, sortais du carton les guirlandes pour le déguiser. Mais c'était quand mes enfants étaient petits et qu'à l'école les écoliers parlaient beaucoup de cette période. En outre, l'école avait également un sapin avec boules et autres fanfreluches dont on revêtait l’arbre.
Le temps est désormais sans enluminure aucune : vu ce qu'il se passe ici et là, comment pourrais-je me réjouir à propos de quelque chose dont la symbolique a été dévoyée et qui n'est plus qu'une période qui remplit les tiroirs-caisses ?