Décidément, les enseignes qui se sont implantées ici et là sur notre territoire sont en pleine déconfiture. Un processus inéluctable ? Sans doute. De plus en plus d'enseignes de prêt à porter se retrouvent en liquidation judiciaire. En cause, selon certains spécialistes, le maillage territorial et surtout la concurrence étrangère.
Ces enseignes qui ferment leurs portes subissent la concurrence étrangère dont les prix sont encore plus attractifs alors qu'il s'agit de magasins réputés, fréquentés depuis longtemps par la clientèle féminine (notamment) grâce à des prix bas. Il y a eu Camaïeu, André, Kookaï, Go sport... Aujourd'hui il s'agit de San Marina.
A chaque fois, ceux qui paient le prix de la concurrence, ce sont les personnels qui sont confrontés au chômage et désespèrent car ils ne savent pas de quoi demain leur réserve.
Pourquoi ces fermetures successives ? Tout simplement parce que non seulement la concurrence est forte et parce que ces enseignes n'ont pas su prendre le chemin de la vente par internet, cédant ainsi la place aux magasins, la plupart étrangers, qui ont su se digitaliser. Rien qu'à voir la pub de Vinted (seconde main), on comprend aisément les raisons de ces fermetures.
Autant de fermetures les unes après les autres signent l'arrêt de mort des commerces dits de proximité. L'assommoir publicitaire est plus que récurrent dans tous les domaines. Hors publicité télévisuelle, plus rien ne fonctionne. Pour le plus grand dommage des employé(e)s.
La digitalisation ? une meurtrière pour les marques.