... la junte est au pouvoir en Birmanie. Et voilà que le grand patron du coup d'état promet des élections multipartites dans deux ans. Ben voyons ! Manque pas de toupet. On sait très bien qu'une fois les militaires à la direction d'un pays, ceux-ci s'incrustent et imposent leurs volontés. D'ailleurs, que s'est-il passé depuis le coup d'état ? Rien que la mise en place d'une répression comme seuls les idéologues militaires savent le faire : arrestations multiples, tirs à balles réelles sur les dissidents, chasses à l'homme qui résiste, blocages des ministères par décrets. En bref, plus aucune liberté qui ne soit pas sous surveillance. Tout cela sous la menace de plus en plus prégnante du virus.
Ce n'est pas demain que les Birmans recouvreront leur liberté...