Le français est complexe, ne serait-ce qu'à cause de mots se prononçant de la même manière. Ces sonorités peuvent être source de confusions. Voici quelques exemples :
Mère, maire, mer / chair, cher, chère, chaire / réflexion et réflection / même, mème / avant, avent / mur, mûr, mûre / sûr, sûre, sur / sou, sous / dans, dent, d'en / sans, sang, s'en / mot, maux / ban, banc / bon, bond / plan, plant / pli, plie / tout, toux / cou, coup, coût / doux, d'où / mon, mont / sot, saut, sceau / bal, balle / bot, beau / bit, bitte, bite / et, est, haie, hé / là, las / ou, où / par, part, pare / rit, riz / futé, futée, futaie / vous, voue / lit, lie / mou, moût / are, art, arrhes / port, porc, pore / pu, pus, put /
Ces homophonies, pour certaines, ne devraient pas exister. Le problème est la prononciation entre les e ouverts et les e fermés, idem pour certains mots dont la prononciation s'est fermée alors qu'un accent circonflexe indique que le s initial a été remplacé. Exemple : fenêtre s'écrivait anciennement fenestre ; on a conservé le verbe défenestrer. Malgré l'apparition de l'accent circonflexe, le mot fenestron a résisté et a conservé son s initial. peut-être à cause du verbe fenestrer...
Cette complexité phonique induit logiquement des erreurs d'orthographe alors que le sens de la phrase devrait permettre la compréhension du mot. Pas étonnant qu'il y ait déperdition du bien parler et du bien écrit. Autrefois, on abreuvait les élèves de dictées corrigées sans pitié, des listes de mots à apprendre par cœur... Des usages supprimés au fil du temps et dommageables pour les élèves.