Ca cause toujours autant

du virus qui semble prétendre se répandre au plus vite et à contaminer (voire davantage) le plus possible. Et pendant qu'on nous enjoint d'être prudents et d'appliquer les gestes-barrières, ailleurs, on ne peut pas prétendre que tout soit lisse. Les russes semblent déterminés à protester contre leur pouvoir central et nombreux sont ceux qui soutiennent Navalny. Du coup, les autorités font une razzia de ces opposants dérangeants. 3000 d'un coup, ça commence à faire beaucoup.

Et dire qu'on passe son temps à se plaindre... Libertés restreintes, un choix crucial quand on considère qu'une bestiole microscopique est un danger pour la population. Certes, on ne peut sortir comme on veut, circuler à notre guise, aller danser ou chanter là où il nous plairait de nous distraire, rencontrer les potes pour faire la fête... Les exemples sont nombreux, il ne sert à rien de les énumérer tous.

Je n'apprécie pas qu'on m'entrave, qu'on me bouscule, qu'on puisse me lancer des injonctions à tout propos. Mais là, je dois bien l'admettre, ce sont des mesures indispensables. Et même si sortir masqué me rase puissamment, j'obtempère et refoule mon besoin de liberté. Ah, aller et venir sans contrainte... sortir tard le soir afin de prendre le frais sous les arbres endormis, regarder la rivière couler tranquillement entre ses rives comme si de rien n'était... Des moments paisibles et remisés au placard depuis quasi un an... Quand pourra-t-on à nouveau sortir sans contrainte, ne plus afficher un bidule ridicule sur le visage, ne plus avoir à penser que l'autre est peut-être porteur d'une cochonnerie qu'il serait susceptible de nous refiler ? Les jours défilent sans qu'on sache quel lendemain nous sera réservé. C'est comme s'il n'y avait plus de lendemains heureux, d'avenir encore possible et surtout différent.