La petite dernière en matière de taxation concerne les comités d'entreprise. Ce n'est pas la première fois que l'état se souvient de ces petits avantages accordés par les entreprises à leurs salariés. Déjà en 2010, le sujet avait été mis sur la table. Comme quoi, un président qui prétend qu'il n'y aura plus de nouveaux impôts fait tout (même si ce n'est pas lui qui a lancé l'idée) le contraire. Le projet est à l'étude et il a été voté en première instance. Qui peut s'en étonner ?
Ce qui est certain, c'est que ces "petits" avantages"fiscalisés" vont, une fois de plus, toucher la masse salariale située tout en bas de l'échelle. Combien de familles vont devoir encore rogner sur leurs avoirs pour que leurs enfants puissent partir en colonie de vacances ? Notre état se veut peut-être vertueux, mais il a surtout envie d'empocher le plus possible de picailloux.
Si le jeunot veut faire des économies, il devrait songer tout d'abord de ne pas entreprendre de dépenses superfétatoires : une semaine de commémoration à propos du centenaire de 14-18 fait partie de ces dépenses inutiles qui coûtent bonbon aux contribuables. Sans doute son expérience à la banque Rothschild lui sert-elle de phare...
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