1 novembre 2009
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12:20
Voilà deux fois que je reçois de mon assurance un questionnaire pour "évaluer à prix neuf" ce qui est déjà usé.
Histoire qu'en cas de sinistre on me rembourse à sa juste valeur (mon oeil) ce que j'aurais perdu.
Et il faut voir le questionnaire : je dois habiter un château. J'ai épluché le dépliant rubrique par rubrique. Pour mon assureur j'ai une cuisine et une arrière-cuisine (), un salon salle-à-manger, des chambres adultes, des chambres d'enfants, un bureau, une salle de bains (tiens, c'est bizarre, il n'en compte qu'une. pour un château, c'est bien peu), un cellier, une buanderie, une cave (tiens donc, avec tout ce que je possède...), un garage, un sous-sol (c'est donc pas la même chose que des caves ?), des dépendances (ah, quand même...), d'autres pièces (sans précision). Bref, j'habite vraiment un château ou au moins un castel.
Ce qui est ahurisant, c'est le descriptif de chaque pièce : il faut compter les verres, les assiettes (vu ce que je casse...), les couverts, les nappes, les serviettes, le petit électro-ménager (appareils à raclette, à crêpes, à fondue, cafetière, bouilloire, mixeur, robot, batteur = si on a un robot, je crois que ça fait tout, non ?) la batterie de cuisine : casseroles, poêles, fait-tout, autocuiseur, le gros électro-ménager (frigo, congel, lave-vaisselle, four, micro-ondes, cuisinière, hotte et encore autre chose dont il ne précise pas la fonction ou l'usage).
Bref, ça, ça ne concerne que la cuisine (et l'arrière-cuisine bien sûr).
Pour le reste, il faut donner la liste du mobilier, les équipements audio-visuels, les téléphones (fixes et portables, répondeurs, fax), les objets de déco (tableaux, lithos, miroirs, tapis, tentures, rideaux, luminaires, lustres, appliques, lampes), aquarium, bibelots et tout le reste (pas davantage précisé que pour la cuisine et l'arrière-cuisine).
Si j'ai bien compris ce descriptif (très détaillé), tout le monde a une télé dans chaque pièce, un ordinateur dans chaque chambre, des consoles de jeux, des bibelots, de la déco (ce ne serait donc pas la même chose ?) et bien évidemment des tableaux (des croûtes ou des peintures côtées en Bourse ?).
Bref, c'est une enquête très poussée (il réclame également la liste des vêtements (même les slips et les chaussettes troués ?).
S'ajoute une rubrique pour des biens qui seraient ailleurs (garde-meuble par exemple) et pour les coffres (pour bijoux je présume...)
Et tout ça pour quoi ? Pour obtenir la valeur du patrimoine afin que mon assureur connaisse toute ma "fortune" et recalcule le montant de ma cotisation annuelle. Naturellement.
Enquête évidemment assortie d'une lettre m'intimant l'ordre de répondre au plus tôt puisque je ne l'ai pas fait précédemment, avec menace de voir, en cas de sinistre, le remboursement diminué par la soustraction d'une somme au prorata du sinistre (exemple : 10 000 x 300, divisés par 400 = 7500) à laquelle il faut encore soustraire la franchise (135 euros, d'où 7365). Y's'torche pas du coude celui-là. Non seulement c'est du harcèlement, mais en plus il menace. Alors que c'est une atteinte à la vie privée. Et en plus, il se réfère au droit des assurances. Bon, je sens que je vais poser quelques questions à qui de droit.
Et il faut voir le questionnaire : je dois habiter un château. J'ai épluché le dépliant rubrique par rubrique. Pour mon assureur j'ai une cuisine et une arrière-cuisine (), un salon salle-à-manger, des chambres adultes, des chambres d'enfants, un bureau, une salle de bains (tiens, c'est bizarre, il n'en compte qu'une. pour un château, c'est bien peu), un cellier, une buanderie, une cave (tiens donc, avec tout ce que je possède...), un garage, un sous-sol (c'est donc pas la même chose que des caves ?), des dépendances (ah, quand même...), d'autres pièces (sans précision). Bref, j'habite vraiment un château ou au moins un castel.
Ce qui est ahurisant, c'est le descriptif de chaque pièce : il faut compter les verres, les assiettes (vu ce que je casse...), les couverts, les nappes, les serviettes, le petit électro-ménager (appareils à raclette, à crêpes, à fondue, cafetière, bouilloire, mixeur, robot, batteur = si on a un robot, je crois que ça fait tout, non ?) la batterie de cuisine : casseroles, poêles, fait-tout, autocuiseur, le gros électro-ménager (frigo, congel, lave-vaisselle, four, micro-ondes, cuisinière, hotte et encore autre chose dont il ne précise pas la fonction ou l'usage).
Bref, ça, ça ne concerne que la cuisine (et l'arrière-cuisine bien sûr).
Pour le reste, il faut donner la liste du mobilier, les équipements audio-visuels, les téléphones (fixes et portables, répondeurs, fax), les objets de déco (tableaux, lithos, miroirs, tapis, tentures, rideaux, luminaires, lustres, appliques, lampes), aquarium, bibelots et tout le reste (pas davantage précisé que pour la cuisine et l'arrière-cuisine).
Si j'ai bien compris ce descriptif (très détaillé), tout le monde a une télé dans chaque pièce, un ordinateur dans chaque chambre, des consoles de jeux, des bibelots, de la déco (ce ne serait donc pas la même chose ?) et bien évidemment des tableaux (des croûtes ou des peintures côtées en Bourse ?).
Bref, c'est une enquête très poussée (il réclame également la liste des vêtements (même les slips et les chaussettes troués ?).
S'ajoute une rubrique pour des biens qui seraient ailleurs (garde-meuble par exemple) et pour les coffres (pour bijoux je présume...)
Et tout ça pour quoi ? Pour obtenir la valeur du patrimoine afin que mon assureur connaisse toute ma "fortune" et recalcule le montant de ma cotisation annuelle. Naturellement.
Enquête évidemment assortie d'une lettre m'intimant l'ordre de répondre au plus tôt puisque je ne l'ai pas fait précédemment, avec menace de voir, en cas de sinistre, le remboursement diminué par la soustraction d'une somme au prorata du sinistre (exemple : 10 000 x 300, divisés par 400 = 7500) à laquelle il faut encore soustraire la franchise (135 euros, d'où 7365). Y's'torche pas du coude celui-là. Non seulement c'est du harcèlement, mais en plus il menace. Alors que c'est une atteinte à la vie privée. Et en plus, il se réfère au droit des assurances. Bon, je sens que je vais poser quelques questions à qui de droit.