Voulant renouer avec le peuple, le président continue la tournée des popotes. Il déambule notamment sur un marché et s'adresse à ce menu peuple qui le déteste de plus en plus. Une manifestation a été empêchée par la police de venir l'apostropher.

En bref, il ne peut, aujourd'hui, ni demain, ni plus tard, empêcher que les irréductibles (c'est la majorité populaire) veuillent l'approcher et lui signifier leur mécontentement provoqué par la réforme via le 49.3, le saute-mouton pratiqué à l'assemblée nationale, etc... le vote des sénateurs (majoritairement de droite) jouissant du pouvoir d'appuyer le président en sortant du chapeau de la constitution un article précis (je ne me souviens plus lequel : vote bloqué).

Certes, la Constitution est la garante de ces articles exploités par la majorité. Et pourtant, il s'agit d'une majorité relative et l'espoir de dégotter quelques LR pour briser ce cercle pourri n'existe pas : ils tiennent à rester en dehors, vraisemblablement, et même certainement, parce qu'ils escomptent se représenter aux prochaines élections afin de renouveler leur mandat.

D'une certaine manière, c'est de bonne guerre : chacun voit midi à sa porte.

Bref, rien ne va plus en macronie. A cause d'un chef de troupe droit dans ses godasses qui entend avoir raison en tout et toujours. Et qui défie le peuple au quotidien, refusant de l'écouter dans ses jérémiades constantes.

Il a chargé la 1ère ministre de trouver des alliés de droite. Pas gagné d'avance. D'autant moins que tout le monde a fort bien compris qu'il était le seul à décider de tout et à imposer son propre tempo. C'est là ce qui lui vaut des casserolades itératives. Seul à décider, sans même l'octroi d'une porte de sortie possible pour celle qui a la charge de mener tambour battant d'autres réformes sorties du chapeau présidentiel.

Combien de temps pourra-t-elle résister ? Ou plutôt, quand sera-t-elle placée sur un siège éjectable ? Au bout des "100" jours ?

Selon un spécialiste des lois, "Pour être légales, les mesures de police administrative doivent être adaptées, nécessaires et proportionnées. Dans certaines circonstances, une interdiction des dispositifs sonores peut être justifiée au motif du trouble à l'ordre public, explique-t-il à franceinfo.  Cela s'appliquerait à des événements comme un concert ou une cérémonie funéraire. Mais une telle interdiction n'est pas adaptée aux circonstances de la visite d'Emmanuel Macron. Il y a vraiment un détournement du dispositif légal visant à protéger le chef de l'État de protestations symboliques et sonores de type politique".

Ah les casseroles, elles n'ont pas fini d'être commentées. Et encore moins de ressurgir à chaque sortie du président. Un moyen comme un autre pour se faire entendre... peut-être...

Autre potin mondain : il se dit que Madame Borne va devoir chercher des alliances au coup par coup. Selon les sujets, elle tentera de réunir quelques gugusses pour faire passer d'autres lois (il y en a quelques unes en souffrance, édictées par le chef de l'état à sa première ministre qui devra, bon gré  mal gré, œuvrer pour réunir certains élus plus sensibles que d'autres sur certaines réformes. L'itinérance ne fait que commencer... Pour quels résultats ? Voilà un chemin de Golgotha vraiment particulier.

Il semble, si j'ai bien compris les propos des uns et des autres, que le président prétend se mêler de tout (fraude fiscale, délinquance... entre autres sujets de préoccupations "communes"). Le voilà qui prétend régler tous les problèmes en 100 jours.

Et c'est là que j'éclate de rire. Ce n''est pas sans rappeler lorsque Napoléon est revenu 100 jours en espérant, bien évidemment, qu'il serait vainqueur et reprendrait le pouvoir.

J'ose établir le parallèle entre les 100 jours de Napoléon et les cent jours du président. Une référence historique impayable : l'échec de Napoléon a été fracassant. Alors, pourquoi avoir avancé ces 100 jours alors que depuis le début de son second mandat (et il reste encore 4 ans...) il a tout simplement réussi à fâcher la population. Je crains que ces prétentions ne soient que des mots. Il ne s'est adressé à la population que trop tardivement et ce qu'il a développé (fort succinctement si j'ai bien compris) est tombé dans dans des oreilles inattentives. L'expérience populaire sait que ses propos ne sont que du verbiage très creux.

Au fond, il reste ce qu'il est depuis qu'il a réussi à atteindre le poste suprême de la nation. Il se veut, à tout coup, réformateur. Tant mieux pour lui, mais franchement, c'est d'un ridicule achevé : il ne dispose d'aucun moyen (et surtout pas d'une crédibilité devenue particulièrement atone) pour que "ses" projets aient quelque chance d'aboutir.

100 jours pour changer la France ? Vraiment ?

PS : Tiens, tiens, j'ai entendu il y a peu quelqu'un établir la même comparaison face caméra de télévision. M'en fiche : j'ai eu la primeur. Comme quoi, cette histoire de 100 jours, ça réchauffe de lointains souvenirs.

On vient d'apprendre que l'âge de départ à la retraite sera 64 ans. Ce n'est pas une surprise : c'était dans l'air malgré la colère du pays uni contre un président qui doit se réjouir de sa victoire. Pour le reste, il faut encore attendre. Il y a dans cette loi voulue par Macron des cavaliers législatifs. Qu'en sera-t-il  de ces bizarreries ?

La suite dès la prise de parole par Macron himself ou sa encore première Ministre... M'est avis qu'elle va rester en place : elle lui est trop précieuse.

PS : tous ces gens qui ont scruté à la loupe le texte de cette loi ont tous atteint un âge canonique. pas étonnant, dans la mesure où ils persistent à perdurer, rien d'étonnant à cette réponse qui risque fort de mécontenter encor davantage une population qui en a marre d'un Macron trop sûr d'avoir toujours raison. Il va donc continuer à détricoter tout à son aise, notamment en piochant dans les régimes dits "spéciaux". Sauf pour les Sénateurs, bien évidemment : ils y sont allés de tout leur poids pour conserver leur propre régime. Et tant pis pour les autres.

Quant au RIP, c'est poubelle. Décidément les mieux lotis veulent conserver leurs privilèges. Et se moquent éperdument que la rue bouillonne de colère.

PS : deux index ont été censurés par le C.C. : les deux index concernant les seniors. Tiens donc ! Oh surprise ! C'est vrai que les vieux sages continuent leur petit traintrain qui leur permet de vivre mieux que la moyenne des citoyens.

Peut-être. On vient d'apprendre que l'Ukraine a abattu un avion russe. Une première pour ce pays martyrisé depuis plus d'un an et subit le largage des bombes russes au quotidien. Ce fait confirme ce que disait Zelensky, à savoir que pour défendre l'Ukraine, il lui fallait des avions. C'est la Pologne qui lui en a rétrocédé.

Un soulagement sans aucun doute chez ceux qui subissent ces bombardements au quotidien. La guerre est désormais plus équilibrée. Entre les stocks d'armes exportées par l'Europe et surtout par les USA en direction de ce voisin proche de nous, la guerre est désormais en mesure de refouler (cela prendra encore du temps) l'ennemi et donc vaincre Poutine qui ne mérite aucun égard de la part de ceux qu'il a roulés dans la farine depuis des décennies. Ce trouble-fête ne peut que s'en prendre à sa folie des grandeurs, à sa volonté de puissance exacerbée, à son désir hors-sol de reconstituer ce que fut l'URSS.