Il nous avait vanté son engagement commercial, avait répété que chacun de ses déplacements étaient bons pour les finances publiques. Bref, il n'avait jamais ménagé sa peine, surtout pour vendre des avions. Un petit détour par le Brésil, et voilà une commande qui fait sauter de joie le constructeur qui éprouve quelque peine à les écouler et ne sait plus à quel saint se vouer.
Las, la commande vient d'être annulée par celui qui en avait fait la promesse. Ce monsieur quitte prochainement le pouvoir et sa remplaçante a d'autres choix à effectuer nettement plus importants pour son pays. Voilà c'est annulé et bien annulé. Aïe ! Comme calotte, c'en est une belle.
Alors, son dernier voyage dont il rapporte des contrats censés renflouer les finances publiques, sera-t-il sanctionné par un retrait pur et simple de ces promesses ? Ce ne serait ni la première fois, ni la dernière car, il a beau rouler les mécaniques et vanter les produits du pays, le chant des sirènes l'attend à chaque fois.
Il lui reste présentement quelques émirats pour, peut-être, s'équiper chez nous, mais rien n'est encore venu confirmer ce qui se dit et s'étale en une des médias.
Pas de doute : la fierté nationale en prend un sacré coup. Notre pays est devenu tout petit et ne pèse pas lourd sur la scène internationale : on n'arrête pas de prendre des claques, on ne vend plus rien, on perd nos emplois, on subit la crise et en plus on gèle nos salaires. Dur, dur.