25 avril 2009
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Les banques ne manquent pas d'air : elles grattent les fonds de tiroir pour offrir à ses cadres bien dynamiques
des fonds dénichés dans des arrière-cours. Car comment expliquer que Dexia, renflouée pour partie par le royaume, ait pu verser des sommes mirobolantes alors qu'elle était au bord de la faillite
? L'argument est tout trouvé : elles sont, ces pauvres banques, tenues de verser ce qui a été établi par contrat. Et un contrat, ça se respecte, cela va de soi. Sauf qu'elles
s'étaient engagées à ne pas détourner les avances du royaume pour leurs propres bénéfices.
Voilà le revers de la médaille : il fallait sauver le capitalisme, donc les banques, pour éviter une crise encore plus désastreuse. Mauvais, très mauvais calcul : les banques ne connaissent pas l'existence du mot scrupule, elles font donc fi de toute morale et ne respectent pas les engagements officiels qui étaient de ne pas verser des dividendes (on se fout des termes exacts). Qui est cocu dans cette histoire ? Le royaume, bien naïf dans sa démarche de sauvetage.
Voilà le revers de la médaille : il fallait sauver le capitalisme, donc les banques, pour éviter une crise encore plus désastreuse. Mauvais, très mauvais calcul : les banques ne connaissent pas l'existence du mot scrupule, elles font donc fi de toute morale et ne respectent pas les engagements officiels qui étaient de ne pas verser des dividendes (on se fout des termes exacts). Qui est cocu dans cette histoire ? Le royaume, bien naïf dans sa démarche de sauvetage.