Attention, le Medef propose un sacré tour de vis sur les complémentaires des retraités. Oui, il durcit le ton. Si vous voulez davantage de détails décourageants, voici le lien qui vous éclairera mieux que je ne saurais le faire
Ce qui ne m'empêche pas de commenter. Je ressens comme une irritation grandissante face à ces propositions car, tout homme arrivant à la fin de son parcours professionnel voit ses revenus diminuer. Déjà que la portion est relativement congrue, abaisser la valeur du point pour verser la complémentaire, signifie tout bonnement que, déjà qu'elles ne sont pas formidables en soi, en minorer la valeur (qu'on achète cher et qu'on voit rétrécir à la sortie) aura pour conséquence directe la baisse du pouvoir d'achat des retraités. Or que font-ils ces retraités ? Ils viennent en aide aux membres de leur famille car les salaires ne sont pas mirobolants, surtout aujourd'hui (n'est-ce point le même Medef qui voudrait réduire le Smic et augmenter la durée hebdomadaire du temps de travail ?). Des jeunes qui s'installent démarrent de zéro. Pour louer un appartement, il leur faut être cautionné. Par qui ? Ca ne tombe pas du ciel, ce me semble. Ce sont donc les membres de la famille qui viennent épauler leur progéniture, grands-parents compris. Certes on peut entamer sa vie de travailleur avec seulement deux assiettes, mais quand on sait qu'il faut attendre un mois avant d'être payé, le fric manque, même pour deux assiettes. Et je ne parle pas des fins de mois, une fois réglés le loyer (souvent exorbitant), le gaz, l'électricité, la bouffe.., bref tout ce qui fait le quotidien. L'inflation est, paraît-il basse, ma foi, s'ils le disent. Mais quand on tient des comptes, on s'aperçoit que tout augmente, sauf... ce qui permet de dépenser. Et comme le disent de plus en plus de jeunes salariés : " On paye pour une retraite qu'on ne percevra pas ". Pessimistes ? On le serait à moins. A cela s'ajoute le spectre du chômage. Autant dire que les perspectives ne sont pas réjouissantes pour les jeunes qui débutent avec de sacrés handicaps leur vie profesionnelle.